La Fondation a deux activités à Paris. Elle remet, chaque année, une trentaine de bourses à des élèves des classes préparatoires des lycées Louis-le-Grand, Henri IV, Saint-Louis et Jean-Baptiste Say. La plupart viennent des lycées de banlieue ou de province, ont eu des notes exceptionnelles durant leurs études secondaires et sont issus de familles modestes. Les boursiers sont sélectionnés par les établissements et les résultats aux concours littéraires, commerciaux et scientifiques sont souvent excellents.
La Fondation remet, chaque année, environ trois cent bourses (renouvelables deux fois dans les lycées et trois fois dans les écoles) à des élèves des lycées ou d’écoles d’art de l’académie de Paris : Les Gobelins, Boulle, Duperré, Estienne, La Fémis, les Arts Déco, Olivier de Serres. La création industrielle, Jean Ferrandi, Guillaume Tirel. Les boursiers sont présélectionnés par les établissements et un jury de la Fondation de France, composé en grande partie d’anciens boursiers, valide presque toujours ces choix. Avec ses collaborateurs Laure Boulard et Espéran Padonou, Odon Vallet a effectué plus de 450 visites dans les écoles et lycées d’art durant les journées Portes Ouvertes et les cérémonies de remise de diplômes. Le taux de succès aux examens de nos boursiers est de 97 %.
Ces établissements sont situés dans tous les arrondissements et quartiers parisiens, dans ce Paris aux cent villages qui a tant inspiré les artistes. Son centre esthétique et poétique est le jardin du Luxembourg, situé entre le « Boul’Mich » et la rue Guynemer où se trouve l’institut Bossuet, internat des meilleurs lycéens.
Le montant de la bourse dans les écoles et lycées d’art est égal à 500 heures de travail dans un fast-food bien connu et permet aux élèves de se consacrer totalement à leurs études. Le montant de la bourse dans les lycées publics est égal aux frais d’internat, majorés d’environ 50 %. Bien entendu, comme dans les écoles d’art, la bourse est cumulable avec celle de l’État et est augmentée chaque année.